Football féminin : l’Angleterre et l’Écosse interdisent les femmes transgenres de compétition


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Les fédérations anglaise et écossaise de football annoncent l’exclusion des femmes transgenres des compétitions féminines à partir de la saison prochaine, en conformité avec une décision de la Cour suprême du Royaume-Uni fondée sur le sexe biologique.
À compter du 1er juin 2025 en Angleterre et du début de la saison 2025/2026 en Écosse, les femmes transgenres ne seront plus autorisées à participer aux compétitions de football féminin. Cette décision des fédérations anglaise (FA) et écossaise (Scottish FA) fait suite à une récente décision de la Cour suprême du Royaume-Uni, qui a redéfini le terme « femme » dans la loi sur l’Égalité de 2010 comme désignant uniquement une femme biologique.
Dans un communiqué publié mardi dernier, la Fédération anglaise précise : « En tant qu’instance dirigeante du sport national, notre rôle est de rendre le football accessible au plus grand nombre, en agissant dans le cadre de la loi et de la politique internationale du football définies par l’UEFA et la FIFA. » Elle indique que sa politique actuelle, qui permettait jusqu’à présent aux femmes transgenres de participer aux compétitions féminines, sera modifiée dès le 1er juin 2025, afin de se conformer au nouveau cadre légal.
La FA reconnaît la complexité du sujet et affirme que tout changement important dans la législation, la science ou la politique du football aurait automatiquement conduit à un réexamen de sa position. « Nous comprenons que cela sera difficile pour les personnes qui souhaitent simplement jouer au jeu qu’elles aiment dans le genre auquel elles s’identifient », ajoute la fédération, en précisant qu’un accompagnement personnalisé est prévu pour les joueuses trans actuellement inscrites.
La Scottish FA, de son côté, a publié un communiqué distinct annonçant que des directives sur la mise en œuvre de cette nouvelle politique seront bientôt communiquées, incluant les possibilités de participation alternatives pour les personnes transgenres.
Cette mesure marque l’aboutissement d’une bataille juridique de quatre ans entre le gouvernement écossais, favorable à la reconnaissance des droits des personnes trans, et l’association féministe « For Women Scotland », opposée à la modification administrative du sexe. Dans leur jugement du 16 avril, les cinq magistrats de la Cour suprême ont tranché à l’unanimité : les termes « femme » et « sexe » dans le cadre légal britannique doivent s’entendre au sens biologique. Ils ont également rappelé que l’exclusion des femmes transgenres de certains espaces réservés aux femmes pouvait être légalement justifiée, si jugée « proportionnée ».
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