Plus de 12 000 personnes contraintes de fuir les violences à Petite Rivière de l’Artibonite, selon l’OIM 

A la suite des attaques armées à Petite Rivière de l’Artibonite, près de 13 000 personnes ont été forcées de fuir leurs foyers, trouvant refuge principalement auprès de familles déjà vulnérables.

La violence des gangs continue d’entraver la vie des Haïtiens, avec de graves conséquences sur les populations civiles. Depuis le 28 avril 2025, la commune de Petite Rivière de l’Artibonite, située dans le département de l’Artibonite, a été secouée par des attaques armées qui ont conduit au déplacement de 12 902 personnes (environ 3 178 ménages), selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Face à la détérioration du climat de sécurité, 90 % des déplacés ont trouvé refuge dans les foyers d’autres familles déjà en grande difficulté. Les conditions d’accueil, déjà fragiles, se sont ainsi aggravées, tandis que les autres déplacés ont été contraints de s’installer dans des sites d’hébergement improvisés, avec 16 sites ouverts, dont 11 nouveaux. En revanche, quatre autres sites ont été fermés en raison de l’intensification des violences, exacerbant ainsi la crise.

L’OIM appelle à une action immédiate pour venir en aide aux milliers de familles déplacées, en augmentant l’aide humanitaire et en apportant un soutien d’urgence aux familles d’accueil, dont les ressources sont désormais épuisées. La situation reste critique et nécessite une réponse internationale rapide et coordonnée pour limiter les souffrances de ces populations vulnérables.

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