Le PM Alix Didier Fils-Aimé annonce une assistance humanitaire pour les déplacés de la zone métropolitaine 

Une initiative soutenue par la BID et le PAM pour répondre à l’urgence humanitaire

La Primature a annoncé, dans un communiqué daté du 25 novembre, que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a lancé une initiative majeure pour venir en aide aux personnes déplacées de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, victimes de la violence des gangs armés qui sévit depuis plus d’une dizaine de jours.

Cette initiative, soutenue par la Banque Interaméricaine de Développement (BID), vise à répondre aux besoins urgents de milliers de compatriotes contraints de fuir leurs foyers à cause de la montée des violences. Selon le communiqué, l’opération est menée par le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), en collaboration avec la Direction de la Protection Civile (DPC), et reflète l’engagement ferme du gouvernement à offrir un soutien immédiat et concret aux populations les plus vulnérables.

Distribution de repas et soutien humanitaire

En partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), chargé de fournir les repas, l’initiative prévoit la distribution de repas chauds à plus de 23 000 personnes déplacées. Cette opération, qui s’étendra sur 14 jours, ciblera quatre sites stratégiques identifiés à Port-au-Prince, où les besoins humanitaires sont les plus pressants.

Dans son communiqué, Alix Didier Fils-Aimé a déclaré vouloir répondre aux défis humanitaires majeurs auxquels fait face le pays, tout en protégeant les droits fondamentaux des citoyens. Il a également réaffirmé son engagement à déployer tous les moyens nécessaires pour alléger les souffrances des populations affectées par l’insécurité.

Une crise de déplacements sans précédent

La capitale haïtienne connaît actuellement sa plus importante vague de déplacements depuis janvier 2023, avec environ 41 000 personnes forcées de quitter leurs foyers en raison des violences croissantes depuis le 11 novembre 2024, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Ces chiffres viennent s’ajouter aux 700 000 personnes déplacées à travers tout le pays, un record qui illustre l’ampleur de la crise humanitaire et sécuritaire en Haïti.

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