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Assassinat de Jovenel Moïse : RED dénonce l’absence de justice et appelle à une enquête internationale avec le soutien du FBI, afin de restaurer l’espoir d’un État de droit en Haïti.
Quarante-deux mois après l’assassinat brutal du président Jovenel Moïse, Résistance Démocratique (RED), à travers une lettre adressée à Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition, déplore l’absence de justice et interpelle les autorités haïtiennes et la communauté internationale.
Dans cette correspondance, le secrétaire général, Rénald Lubérice, exprime le désarroi et l’indignation d’un peuple confronté à la lenteur judiciaire et au silence des autorités sur cette affaire. Selon RED, ce crime odieux, perpétré dans la nuit du 7 juillet 2021, n’a pas seulement ôté la vie du président de la République, mais a également ébranlé les valeurs fondamentales de justice et de démocratie en Haïti.
Face à l’incapacité des autorités locales à faire avancer l’enquête, RED demande formellement la sollicitation du Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) américain. Déjà impliqué dans l’affaire et détenteur de données cruciales, le FBI pourrait, selon RED, jouer un rôle déterminant dans l’élucidation de cet assassinat.
« La justice élève une nation, dit-on. La stabilité d’Haïti passera par la consolidation de la justice. L’aboutissement de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse en sera un indicateur certain », souligne la lettre.
Plus loin, RED tire la sonnette d’alarme sur les répercussions d’une justice inefficace. « Quand la justice plie, c’est la démocratie elle-même qui vacille », insiste cette structure dans sa lettre. Elle appelle à un sursaut national et international face au danger d’une société où les crimes politiques et les attaques contre les défenseurs des droits humains restent impunis.
RED exhorte Leslie Voltaire à prendre des mesures décisives en soutenant une enquête internationale avec l’aide du FBI. Une telle initiative, selon la lettre, permettrait non seulement de rendre justice à Jovenel Moïse, mais aussi de redonner confiance à une population désillusionnée par l’effondrement des institutions étatiques.
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