Le Gouvernement renforce son soutien aux victimes de l’attaque tragique du 24 décembre à l’hôpital général 

Une commission spéciale mobilisée pour accompagner les familles et garantir justice aux victimes de cet acte de barbarie.

Dès l’annonce de cette tragédie, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a exprimé sa vive indignation et ses condoléances aux familles des victimes. « Nous devons agir avec courage et dignité pour que justice soit rendue. Chaque victime mérite notre soutien et notre engagement », a-t-il affirmé.

Pour coordonner les actions de soutien, une commission spéciale dirigée par le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Dr. Patrick Pélissier, a été mise en place. Elle est chargée de répondre aux besoins des victimes et de leurs familles.

Actions concrètes réalisées, selon le gouvernement

Une aide financière immédiate a été distribuée pour répondre aux besoins urgents des familles victimes, notamment pour les soins et les frais essentiels. Le Gouvernement a soutenu l’organisation des cérémonies funéraires, en tenant compte des souhaits des proches.

Les blessés, notamment les cas critiques, bénéficient d’un suivi médical sans interruption, a fait savoir le gouvernement. Des réunions régulières sont tenues avec les autorités compétentes pour suivre l’évolution des mesures.

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à honorer la mémoire des victimes et à traduire les responsables de cette attaque en justice. « Nous ne reculerons devant rien pour soutenir les familles et restaurer la dignité des victimes », a-t-il conclu.

Les funérailles des deux dernières victimes auront lieu ce jeudi 16 janvier et le samedi 18 janvier 2025, avec le soutien du Gouvernement pour garantir un hommage respectueux et solennel.

Le 24 décembre 2024, une attaque armée d’une violence inouïe a secoué l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), causant la mort de deux journalistes et d’un policier, et faisant plusieurs blessés, dont des agents de presse, un agent de sécurité et un autre policier. Cet acte barbare, perpétré dans un lieu dédié à la protection de la vie, a profondément choqué la nation haïtienne.

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