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Une série de décrets promis par le président Donald Trump pour renforcer la sécurité à la frontière sud a commencé à entrer en vigueur ce lundi, concrétisant ainsi sa promesse électorale clé de sévir contre l’immigration irrégulière.
L’administration Trump a mis fin lundi à l’utilisation de l’application CBP One, qui avait permis à près d’un million de personnes d’entrer légalement aux États-Unis avec le droit de travailler.
Un avis publié sur le site Internet des douanes et de la protection des frontières (Customs and Border Protection) lundi, juste après l’investiture de Trump, a informé les utilisateurs que l’application, utilisée pour permettre aux migrants de prendre rendez-vous dans huit ports d’entrée de la frontière sud-ouest, n’était plus disponible. L’avis précisait également que tous les rendez-vous existants avaient été annulés.
D’autres mesures envisagées s’appuieront davantage sur l’armée américaine et sur une redéfinition des critères d’éligibilité pour les demandes d’immigration. Cependant, la mise en œuvre d’un programme d’une telle ampleur risque de faire face à des défis juridiques et logistiques majeurs.
« Je vais déclarer l’état d’urgence national à notre frontière sud. Toute entrée illégale sera immédiatement stoppée, et nous entamerons le processus de renvoi de millions et de millions d’étrangers criminels vers les lieux d’où ils sont venus », a affirmé Donald Trump lors de son discours d’investiture, sous les acclamations d’une foule enthousiaste, quelques instants après avoir prêté serment.
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