Local News

Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste plaide pour une mission onusienne en Haïti 

22 January 2025
This content originally appeared on juno7 - Haïti News.
Promote your business with NAN

 

Getting your Trinity Audio player ready...

Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU plaide pour une transformation de la MMSS en mission de maintien de la paix

Le Ministre des Affaires Étrangères, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a participé à une réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York, selon un communiqué publié le mercredi 22 janvier 2025 par le Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre des instructions du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dirigé par le Président Leslie Voltaire et le Premier Ministre Didier Fils-Aimé.

Au cours de cette réunion, présidée par l’Algérie, le Conseil a examiné les défis sécuritaires et les efforts visant à rétablir la stabilité politique et économique en Haïti. Le chancelier haïtien a mis en lumière les progrès réalisés par le gouvernement dans le renforcement institutionnel, la promotion du dialogue national et la lutte contre l’insécurité, en particulier les menaces posées par les gangs armés.

Le communiqué indique que M. Jean-Baptiste a réaffirmé la position d’Haïti en faveur de la transformation de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) en une mission de maintien de la paix des Nations Unies. Cette mission, dotée d’un mandat clair et de ressources accrues, est jugée essentielle pour garantir un climat de stabilité nécessaire à la tenue des élections prévues en 2025 et aux efforts de refondation de l’État.

Dans un rapport du Secrétaire général des Nations Unies, daté du 13 janvier 2025, dans le cadre du mandat du BINUH, il est souligné que les autorités nationales, avec l’appui de la communauté internationale, doivent lutter contre l’impunité généralisée concernant les atrocités commises par les gangs. Par ailleurs, les autorités haïtiennes sont appelées à mettre en place des mesures plus strictes pour prévenir l’usage arbitraire, excessif ou discriminatoire de la force par la Police Nationale d’Haïti, tout en veillant au respect des normes internationales en matière de droits humains.

Le rapport souligne également que les ratés du processus politique ont contribué à un climat permettant ces atrocités. Haïti est désormais dans sa quatrième année de transition politique depuis l’assassinat du Président Jovenel Moïse en juillet 2021. La mise en œuvre de la feuille de route pour la transition avance lentement, menaçant l’objectif de rétablir les institutions démocratiques d’ici février 2026.

Les désaccords entre les autorités et les parties prenantes sur le partage du pouvoir et les moyens de renforcer la gouvernance transitoire ont freiné les progrès. De plus, les allégations persistantes de corruption risquent de saper davantage la confiance publique dans la transition politique.

Le Secrétaire général a exhorté les dirigeants haïtiens à respecter les principes convenus et à privilégier le dialogue et l’inclusion, en assurant une véritable participation des femmes, des jeunes et des populations marginalisées, afin de garantir la cohésion nationale et d’atteindre les objectifs de la transition.

Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste plaide pour une mission onusienne en Haïti

A lire aussi :

Après 4 années d’absence, le carnaval national fait son grand retour à Fort-Liberté