« Ce sont les haïtiens qui ont tué Haïti », déclare le président français Emmanuel Macron 

Emmanuel Macron qualifie le Conseil Présidentiel de Transition haïtien de « cons »

Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux ce mercredi 20 novembre 2024, Emmanuel Macron, Président de la République française, qui participe actuellement au Bresil au Sommet du G20, a tenu selon certains internautes des propos jugés offensants à l’égard des haïtiens et des membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ses déclarations, à travers lesquelles il qualifie de « cons » ceux qui ont révoqué le Premier ministre Garry Conille, ont provoqué un tollé sur la toile.

Dans cette vidéo, les images montrent Emmanuel Macron qui participe au Sommet du G20 au Brésil, visiblement interpellé par un passant. Toutefois le contexte de l’échange du président français avec le citoyen reste flou, mais les paroles du Président sont sans équivoque. « Franchement, ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti en laissant… le narco-trafic », a-t-il déclaré en pointant du doigt les défis majeurs du pays. Il a ensuite critiqué le renvoi de Garry Conille, qu’il a qualifié de « formidable », et accusé le CPT d’avoir commis une erreur majeure : « Ils sont complètement cons. Ils n’auraient jamais dû le sortir. Le Premier ministre était super. Je l’ai défendu. C’est terrible. »

Ces mots, perçus par quelques internautes comme une ingérence dans les affaires haïtiennes, ont immédiatement déclenché des réactions sur les réseaux sociaux. Certains sont d’accord avec les déclarations du Président français, d’autres estiment que c’est une forme d’ingérence.

Ces déclarations surviennent dans un contexte de crise extrême en Haïti. Le pays est pris en étau entre l’insécurité grandissante, dominée par des gangs armés, et une instabilité politique exacerbée. La Police Nationale peine à contenir cette situation alarmante, tandis que la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité, déployée récemment, reste largement inefficace sur le terrain.

Pendant ce temps, des milliers de citoyens fuient leurs quartiers, confrontés à une violence inouïe. La gouvernance actuelle, incarnée par le CPT, est sous pression pour apporter des solutions durables qui tardent à se matérialiser.

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