Les États-Unis saluent l’arrivée de nouveaux membres de la MMSS en Haïti 

Les États-Unis ont salué l’arrivée en Haïti de nouveaux membres de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) conduite par le Kenya.

Les États-Unis ont exprimé leur satisfaction par rapport à l’arrivée en Haïti de nouveaux membres de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), conduite par le Kenya. Ces policiers viennent renforcer les effectifs déjà en place, composés de membres originaires du Kenya, du Guatemala, du Salvador, de la Jamaïque, du Belize et des Bahamas.

La mission principale de cette force multinationale est de collaborer étroitement avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) afin de combattre les gangs criminels qui opèrent dans le pays. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux visant à rétablir la sécurité et à soutenir le peuple haïtien en cette période critique.

Les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à accompagner le peuple haïtien pour construire un avenir plus sûr et prometteur pour tous les citoyens. Cette coopération multinationale représente une étape importante dans la lutte contre l’insécurité et pour le rétablissement de la stabilité en Haïti.

Lors de son audition pour le poste de secrétaire d’État américain, le 15 janvier dernier, le sénateur Marco Rubio a déclaré qu’il n’y aura pas d’intervention militaire directe des États-Unis en Haïti. Cependant, il a précisé que l’administration américaine continuera de soutenir la mission conduite par le Kenya, tout en reconnaissant que la crise haïtienne ne disposait d’aucune solution simple ou immédiate.

En septembre dernier, le Secrétaire Général des Nations unies, António Guterres, avait dénoncé le manque de financement pour appuyer la mission multinationale menée par le Kenya. Il avait qualifié cette situation d’« absolument inacceptable ».

« Quand il y a une guerre, on trouve de l’argent pour toutes sortes de choses. Quand il y a une crise financière et que des banques doivent être sauvées, on trouve de l’argent. Mais lorsqu’un peuple souffre dans une situation si désespérée et qu’il ne manque qu’une somme relativement modeste, je trouve totalement inacceptable que cet argent ne soit pas disponible» avait-il dénoncé.

Photo: Fildor PQ Egeder | Juno7

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