Local News

Les ministres se solidarisent avec Garry Conille et sont contre tout changement ministériel 

18 October 2024
This content originally appeared on juno7 - Haïti News.
Promote your business with NAN

 

Le Conseil de Gouvernement réaffirme son soutien au Premier ministre en refusant tout changement de ministre en dehors du cadre constitutionnel.

En Conseil de Gouvernement, les ministres se sont solidarisés avec Garry Conille dans sa décision de s’opposer à tout changement ministériel en dehors des prescrits de la Constitution et des termes de l’accord du 3 avril 2024.

La Primature informe, à travers une note, que le Premier ministre, Garry Conille, a présidé son 6e Conseil de Gouvernement à la Résidence Officielle, le mercredi 16 octobre 2024. À la suite d’une délibération, le Conseil de Gouvernement, à l’unanimité, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la concertation, a exprimé son soutien total et ferme au Premier ministre dans sa décision de s’opposer à tout changement de ministre qui ne respecterait pas les dispositions constitutionnelles et les termes de l’accord du 3 avril 2024.

En plus de cette prise de position, le Conseil de Gouvernement a abordé la crise migratoire actuelle, entre autres sujets. “Ce Conseil de Gouvernement s’est articulé, en particulier, autour d’une Résolution condamnant les déportations massives et discriminatoires d’Haïtiens et même de certains étrangers par la République Dominicaine, sans respect des procédures légales et sans considération pour la dignité humaine, dans un contexte de xénophobie croissante”, peut-on lire dans la note.

De plus, le gouvernement a planifié des réponses urgentes visant à faire respecter les droits des citoyens haïtiens, tout en exhortant les autorités dominicaines à cesser toute politique de déportation à caractère raciste et discriminatoire envers les nationaux et les étrangers renvoyés en Haïti. Le Conseil appelle également à respecter les droits fondamentaux des migrants haïtiens, conformément aux conventions internationales, y compris le droit à un traitement digne.

À lire aussi:

L’état d’urgence sécuritaire renouvelé jusqu’au 3 novembre 2024