Près de 800 000 déplacés internes à cause de la violence des gangs, selon le ministre des affaires sociales
Le ministre Georges Wilbert Franck dénonce la crise migratoire et les mauvais traitements infligés aux Haïtiens.
Lors du lancement de la semaine d’activités organisée le vendredi 13 décembre 2024 par l’Office national de la migration (ONM) en prélude à la Journée internationale des migrants, le ministre des Affaires sociales et du Travail, Georges Wilbert Franck, a révélé une statistique alarmante : près de 800 000 personnes ont été contraintes de quitter leurs foyers en raison de la violence des gangs en Haïti.
Le ministre a également dénoncé le sort difficile des Haïtiens à l’étranger, notamment en République dominicaine, où beaucoup subissent de mauvais traitements. « C’est une honte de constater que des Haïtiens se déplacent non pas pour chercher un mieux-être, mais pour échapper à la violence orchestrée par des groupes armés », a-t-il affirmé.
Au niveau local, Georges Wilbert Franck a évoqué la situation dramatique des déplacés internes vivant dans des camps de fortune. Ces victimes, souvent privées d’accès aux services de base, survivent dans des conditions désespérées. Selon les données recueillies par le MAST et l’ONM, la crise des déplacés internes en Haïti touche aujourd’hui près de 800 000 personnes, un chiffre qui illustre l’ampleur du problème.
Cette déclaration a été faite le vendredi 13 décembre 2024, lors du lancement d’une semaine d’activités visant à sensibiliser sur les enjeux migratoires en Haïti et à mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les migrants, qu’ils soient locaux ou à l’étranger.
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