Des dizaines de personnes ont participé à un forum sur les droits humains organisé par l’INDDESC à l’UniQ

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Des dizaines de personnes ont participé à un forum de deux jours sur les droits humains organisé par l’INDDESC à Port-au-Prince

L’Institut National pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC) a organisé les 20 et 21 avril un forum sur les droits humains à l’Université Quisqueya. Des dizaines de personnes ont pris part à cette activité qui avait pour objectif de former et d’informer les participants sur les droits humains notamment ceux de la deuxième génération.

Le forum qui s’est déroulée dans une ambiance conviviale et de réflexion critique sur la négligence et les violations gravissimes des droits de l’homme en Haïti a été réalisée autourdu thème : Droits Humains en Haïti : mythe ou réalité.

Quelques neuf sujets ont été tirés du thème en question notamment la corruption dans l’administration publique et l’effectivité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels, les racines du sous-développement économique d’Haïti, entre autres. Des personnalités triées sur le volet comme l’Économiste Enomy Germain, Me Mackenson Edmond, Me Samuel Simon, l’Économiste Emmanuel Louis-Jeune, Me Frédo Jean Charles, entre autres, sont intervenus sur ces sujets.

L’équipe organisatrice s’est dit satisfaite de la réalisation de cette activité compte tenu du nombre de participants et de leurs témoignages. « Des dizaines de participants y ont pris part, ils ont manifesté leur soif d’apprendre et leur intérêt pour la promotion, pour le respect strict et la mise en œuvre des droits humains en Haïti », a relaté l’association.

Abordant le bien-fondé de ce genre d’activités, Me Frédo Jean Charles, président et fondateur de l’INDDESC, estime que le pays a besoin de ces genres d’activité afin d’orienter la jeunesse du pays sur des pistes relatives à un idéal commun capable de sauvegarder la dignité humaine, renforcer la cohésion sociale à travers des institutions de socialisation solide, réduire la violence symbolique, physique et psychologique dans un pays où toutes les institutions sont quasiment détruites.

« L’État haïtien devient défaillant et les crimes ainsi que la méchanceté deviennent monnaie courante. Il est à noter que le concept de l’État de droit n’a plus de sens dans ce contexte actuel, alors que, les droits humains sont pour la société ce que le sang est pour le corps pourtant en Haïti, non seulement, le concept des droits humains est en crise mais ses violations et atteintes touchent son paroxysme, ce qui nous pousse à dire que les violations des droits sont un échec pour la dignité humaine et pour le bien-être collectif en Haïti », a argumenté Me Jean Charles.

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