Sommet International de la Finance: Ariel Henry parle de la responsabilité de l’Etat et de l’évolution de la situation du pays

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13e édition du Sommet International de la Finance: Ariel Henry parle de la responsabilité de l’Etat d’assumer la bonne marche de l’économie et de l’évolution de la situation du pays.

A l’ouverture de la 3ème journée du 13ème Sommet International de la Finance organisé autour du thème : « Financer l’éco2 développement: l’économie et l’écologie » par le Groupe Croissance, de concert avec la Banque de la République d’Haïti et le Centre de facilitation des investissements (CFI), le premier ministre a prononcé une allocation dans laquelle il est revenu sur les problèmes du pays. Mais, il semble qu’il n’a pas voulu se dérober en énonçant à plusieurs reprises le fait que l’État doit prendre ses responsabilités en faisant respecter les normes et en améliorant les infrastructures et les services publiques: les routes, l’eau potable, l’électricité et l’énergie, les services de santé.

Selon le Chef de l’exécutif, c’est “la responsabilité de l’État d’assurer à tous et à chacun la sécurité indispensable et une prévisibilité certaine sur l’évolution de la situation générale du pays. Sécurité pour la libre circulation sans risque des personnes et des biens. Sécurité contre les agressions des gangs armés. Sécurité juridique pour garantir les droits de propriété foncière.”

Il explique plus loin que le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour mieux équiper et mieux former les forces de sécurité nationales. “Ce n’est pas facile, mais nous y travaillons. Il est évident que la situation actuelle ne peut pas durer indéfiniment. Nous avons des raisons d’espérer que la donne va changer dans ce domaine”, a-t-il indiqué.

Ariel Henry comme on pouvait s’en douter estime que les images négatives qui circulent ces derniers temps sur notre pays, sont susceptibles de décourager les investisseurs. Il précise qu’en lisant ce que la presse internationale écrit et dit de ce qui se passe dans la région métropolitaine, plus d’un a du mal à croire que dans nos provinces, les choses sont bien différentes.

De gauche à droite : le Dirécteur général de la BRH Ronald Gabriel , le président du Conseil d’Administration de la BNC Raoul Pascal Pierre-Louis, Le secrétaire général du Conseil des Ministres Alix Ricard, le Gouverneur de la BRH Jean Baden Dubois, le ministre du Commerce Ricardin Saint-Jean

“Je le répète souvent. Ce n’est pas l’aide internationale humanitaire qui peut sortir notre pays du marasme. Ce sont les investissements directs étrangers, créateurs d’emplois durables et bien rémunérés. D’où la nécessité pour le CFI de mettre rapidement en œuvre des stratégies et des politiques actives de promotion des investissements. Je laisserai ceux qui ont conçu et élaboré le Plan Stratégique 2023-2027, le soin de vous en présenter les détails”, a-t-il par ailleurs ajouté.

Jean Baden Dubois présente la recette pour financer l’économie et la transition écologiqueLors de l’ouverture de la 13e édition du Sommet International de la Finance, le lundi 17 avril dernier, le gouverneur de la banque centrale, après avoir campé les contextes locaux , internationaux et d’ordre structurel de la réalisation de cette activité, il a mis l’accent sur un triangle d’acteurs clés, à savoir : l’Etat, le Secteur privé local et les Investisseurs étrangers (IDE) qui peuvent aider à financer l’économie et la transition écologique. Car selon lui, en ce 21e siècle, on ne peut pas penser ‘’financement de l’économie’’ et entrer dans la transition écologique sans une combinaison de ces trois acteurs.

“Pour savoir comment financer, quoi financer, évaluer les défis et les risques liés au financement, étudier le rôle et le comportement des acteurs dans la chaine de financement, ainsi que les impacts sur le développement économique, il faut des données scientifiques, il faut de la recherche scientifique. C’est dans cette optique que la Banque centrale, dans ses champs d’actions, a toujours capitalisé sur la promotion de l’accumulation du capital humain comme vecteur important de croissance et de développement économique et social”, a détaillé M. Dubois.

Par ailleurs, le gouverneur a fait savoir qu’il reconnait que l’année 2023 aura été une année encore très difficile avec une croissance très probablement négative. Mais que le pays peut remonter la pente, tout en mettant le cap sur la relance de l’économie en 2024, si tous les acteurs décident de jouer leur partition.

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